Avant la réception de Narbonne mercredi 2 novembre, Yann Kerihuel, le président des Spacer’s fait le point sur ses premiers mois à la tête du club.
Yann, quel bilan sportif faîtes vous de ces cinq premiers matchs de championnat ?
Je note déjà que sur ces cinq matchs (2 victoires, 3 défaites, 6 points pris sur 15 possibles, NDLR) nous avons à chaque fois perdu le premier set et c’est quelque chose qu’il va falloir corriger. Après, là où la saison dernière je ressentais beaucoup de déception une fois les matchs terminés, cette saison je ressens plus de la frustration. Cela veut dire que l’on sent que l’on peut faire mieux et c’est important de savoir que l’on a cette marge de progression. Les deux matchs qui nous attendent cette semaine à domicile face à deux grosses écuries (Narbonne ce soir, Tours samedi), doivent justement nous permettre de prouver notre valeur.
Comment se sont passés vos premiers mois à la tête du club vous qui découvrez cette fonction ?
J’ai été très bien accueilli dans la famille des présidents de « sports co » toulousains. Damien Comolli (TFC), Philippe Dallard (Fenix Handball) et tous les autres ont été très bienveillants avec moi. C’est très agréable de se sentir intégré dans cette dynamique. La relation est plus administrative avec la structure fédérale et la Ligue (Nationale de Volley) pour qui l’intégration des nouveaux présidents ne semble pas être une priorité et c’est un petit regret. Ça ne m’empêche pas d’avancer, je vous rassure.
Justement, vous qui aviez fixé comme objectif de professionnaliser le club, êtes-vous satisfait de la tournure des choses ?
La priorité reste de mieux structurer notre « club des entreprises ». Il faut insister sur la marque « Spacer’Toulouse » qui doit devenir une référence. Concernant la fréquentation du Palais des sports, on a pris le partie pris de faire payer les gens en leur offrant un spectacle et le public a répondu présent avec une moyenne de plus de 1200 personnes. C’est intéressant pour la suite. D’un point de vue général je m’éclate vraiment dans la conduite de ce projet : garder notre état d’esprit familial à dimension humaine tout en continuant de mieux structurer le club.
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